Viens … Je t’emmène …

Approche et regarde, ma muse bien-aimée,
Vois tu ces champs aux sublimes couleurs?
Suis moi, je veux t’y emmener danser,
Tu seras rose diamantée au bal des fleurs.

Approche et regarde, mon exquise bien-aimée,
Vois tu ces boutons à ton approche éclore ?
Ce ne sont que les fous battements imagés,
De mon cœur qui de pierre se mue en or …

Laisse moi te proclamer reine, à ta gloire,
Illuminer ton monde, d’amour en festivités,
Tous les feux d’artifice seront dérisoires,
Face au bal des étoiles, de toi honoré.

Ecoute la mélodie du poète amoureux,
Les chants langoureux de son cœur épris,
Te conter ses rêves de mondes merveilleux,
Puiser dans tes yeux les inespérés paradis.

Je ne ferai que t’enlever le temps d’une poésie,
Immortaliser en quelques mots ta douceur,
Figer en quelques vers la douce mélancolie,
Sentiments cueillis auprès de toi ma fleur …

RR

Dur réveil…j’ai rêvé…j’ai rêvé de toi,
De ta peau satinée, de tes yeux chocolat,
De ton baiser mielleux, délice envoûtant
Un rêve sucré en mon sommeil épuisant.

L’esprit embrumé, je saute du lit en sursaut,
Attristé à l’idée de n’être qu’un simple idiot,
De sentiments fabuleux en pays féerique,
Je revêts l’habit de l’inconnu mélancolique.

J’ai rêvé de toi, ma tendre et douce princesse
Comment te dévoiler ces sentiments en liesse
Qui envahissent mon tout à la moindre pensée
Au moindre sourire que tu peux m’esquisser.

Esclave accablé par l’impuissance ressentie,
Les mots disparaissent, ta présence les anéantit,
Alors je me confie à mon inconscience rebelle,
Mais elle fait si mal lorsque la réalité l’interpelle…

Continuant de rêver, abrité sous un « toi » inexistant,
En mon sommeil étoilé, je porterai fièrement,
Cette offrande inavouée qui n’est pas digne de toi,
…..
Ce rêve trop osé, jamais tu ne le sauras…

RR

Ancré dans mon horizon, l’ange me défie,
Bat des ailes chaque fois que j’ose l’approcher,
Je me jette et persiste, elle me fuit la chipie,
Viens donc mon ange, laisse moi t’apprivoiser.
…
Mes chemins ne font plus qu’un : c’est ma douce,
La tendre, la perverse qui s’accapare ma vie,
Au pied du destin il est une fleur qui pousse,
Qu’on ne saurait cueillir sans un brin de folie…
…
J’osais porter son parfum à mes pupilles avides
De splendeurs exotiques et de sens inconnus,
A mon c½ur résigné, combattant rouge et livide,
Il ne fut donné que le décor du vide absolu.
…
Le temps défile et défie les lois de la raison,
Elle fleurit encore, mais en mon imagination
Elle est du passé, ce rêve est hélas bien lointain,
Mon ange trop convoité a sombré en "quatrains"…

RR